Soft skills : “La résilience, c’est l’art de naviguer dans les torrents.” – Boris Cyrulnik
La première fois que j’ai entendu parler de résilience, c’était en 2007.
J’étais responsable RH et je devais gérer une réorganisation majeure : des licenciements, des changements profonds dans les méthodes de travail… Un choc pour beaucoup de salariés.
La direction m’a alors demandé d’accompagner les équipes vers plus de résilience.
Sauf que… je ne savais même pas ce que ce mot signifiait.
J’ai découvert que, en physique, la résilience désigne la capacité d’un métal à reprendre sa forme après un choc.
En psychologie, c’est la capacité à rebondir après une épreuve.
C’est ce qui nous permet de continuer à avancer malgré les difficultés, les échecs, les pertes.
Pourquoi la résilience est essentielle ?
Nous vivons dans un monde incertain, en perpétuel changement.
Un licenciement, une crise économique, des inondations…
Une reconversion, un projet audacieux, une opportunité imprévue…
Dans tous ces cas, notre capacité à nous adapter fait toute la différence.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, 1 personne sur 2 vivra un gros traumatisme dans sa vie.
Et pourtant, nous ne sommes pas tous égaux face aux épreuves.
Certains s’effondrent et restent bloqués.
D’autres trouvent la force de rebondir, parfois même plus forts qu’avant.
Pourquoi ? Parce que la résilience n’est pas innée.
Elle dépend de plusieurs facteurs.
3 piliers pour renforcer sa résilience :
1. L’état d’esprit : la façon dont on perçoit l’échec
Un même événement peut être vécu de mille manières.
Un échec peut être vu comme une fatalité… ou comme une opportunité de croissance.
Exercice : Remplacez “Pourquoi ça m’arrive à moi ?” par “Que puis-je apprendre de cette situation ?”
2. La capacité à résoudre des problèmes
Rebondir, ce n’est pas juste “encaisser”, c’est aussi trouver des solutions.
Pratiquez la résolution de problèmes : identifiez l’obstacle, listez des options, testez des solutions.
Plus vous vous exercez à surmonter les défis du quotidien, plus vous serez armé pour les plus grands.
3-L’entourage et le soutien social
Boris Cyrulnik l’a démontré : les relations humaines sont un facteur clé de résilience.
🔹 S’entourer de personnes bienveillantes, qui nous soutiennent.
🔹 Éviter celles qui amplifient la négativité ou minimisent nos difficultés.
🔹 Apprendre à demander de l’aide.
La résilience, une compétence clé pour aujourd’hui et demain
Nous vivons dans un monde “VUCA” :
-
- Volatile : tout change vite.
- Incertain : impossible de tout prévoir.
- Complexe : les défis sont multiples.
- Ambigu : les repères traditionnels bougent.
Dans ce contexte, la résilience n’est pas un luxe. C’est une nécessité.
Et la bonne nouvelle, ça se cultive !
L’équipe Soft Kids 🌈
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