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La confiance en soi est de plus en plus considérée comme un des « soft skills » (savoir-être) les plus fondamentaux dans la vie quotidienne .

Certains experts estiment même que la confiance en soi, plus que le QI, peut expliquer la réussite scolaire et professionnelle. Et pourtant, alors que je faisais des recherches sur le contenu du programme « bien dans ses baskets » de Soft Kids, j’ai découvert avec stupéfaction que c’est en moyenne à 60 ans que nous avons le plus confiance en nous !

Quoi, mon mari et moi, nous ne verrions donc jamais nos enfants à l’apothéose de leur confiance en soi alors même que nous avons déjà détecté quelques-uns de leurs futurs talents ?  J’ai donc décidé de creuser le sujet.

La confiance en…ses compétences ?

Souvent, on confond confiance en soi et estime de soi. Lorsque l’on cherche la définition de la confiance en soi, voici ce que l’on trouve : avoir confiance en soi c’est avant tout se connaître, c’est croire en son potentiel et en ses capacités. Donc, avoir confiance en soi, c’est avant tout croire en ses compétences.

Alors que l’estime de soi, renvoie à l’image que l’on a de soi, en quelque sorte à la note que l’on se donnerait.

Par conséquent, pour avoir confiance en eux, il faudrait que nos enfants connaissent leurs compétences et croient en leur capacité ? Pas si simple…

Le super gène de la confiance en soi.

Il y a beaucoup de questionnements sur la source de la confiance en soi et certains chercheurs ont voulu savoir s’il s’agissait d’une prédisposition génétique ou si cela s’apprenait. Dans un article de son blog, Ray Williams se penche sur la question et nous explique que deux camps s’opposent sur le sujet.

Pour résumé, d’un côté il y a Robert Plomin, de l’Institute of Psychiatry du King’s College de Londres qui pense que la confiance est codée dans nos gènes. Il a fait une étude avec 15 000 jumeaux qui suggèrent que la corrélation entre les gènes et la confiance existe, et que la confiance en soi serait à 50% génétique.

De l’autre côté, des experts rejettent cette étude et soutiennent que la confiance en soi s’apprend, qu’elle ne vient pas de son héritage familial. Selon eux, le manque de confiance en soi résulte plutôt d’un environnement familial peu enclin aux encouragements, voire au dénigrement systématique (ce qui arrive généralement bien malgré nous !).

Alors chers super-parents (qui êtes actuellement en train de faire l’auto-analyse de votre confiance en soi), qui croire ? Je vous dirais un peu des deux !

Dans tous les cas, même s’il y a 50 % de facteurs génétiques, cela nous laisse 50% libre pour cultiver la confiance en soi de nos kids et c’est déjà énorme.

Alors comment apprendre à nos enfants à avoir confiance en eux ?

La recette de notre engrais pour semer la graine de la confiance en soi

 Il a été prouvé que la confiance en soi commence à grimper entre 4 et 11 ans et que les parents ont un rôle déterminant à jouer dans son développement.

Dans son livre, La Confiance en soi, une philosophie, le philosophe Charles Pépin revient sur le rôle des parents dans le développement de la confiance en soi chez l’enfant. Il donne l’exemple de l’enfant qui apprend à faire du vélo avec ses parents et identifie 3 ressorts :

  • La confiance en l’autre : l’enfant s’élance grâce à son parent. Il l’accompagne dans ses apprentissages depuis le début de sa vie et il lui fait confiance.
  • La confiance en ses capacités : l’enfant a écouté les conseils de ses parents, identifié ses propres ressources et donc acquis un nouveau savoir-faire.
  • La confiance en la vie : le fait de s’élancer et de prendre de la vitesse apporte à l’enfant une joie profonde. Joie qui dépasse la satisfaction de savoir faire du vélo. C’est une joie qui résonne comme un merci à la vie. Cela lui permet d’envisager demain comme une opportunité.

Pour moi cet exemple peut être transposé dans la plupart des situations qui comptent et en particulier dans l’apprentissage quotidien. En gardant en tête les 3 ressorts décrits ci-dessus, voici les ingrédients de la recette magique pour cultiver la confiance en soi de vos enfants :

1-L’aider à mieux se connaitre en discutant avec lui de ce qui l’aime. Il doit lister et prendre conscience de ses points forts, de ses forces et être encouragé à les développer. Cela développera la confiance en ses capacités.

Exemple : faites la liste de ses super pouvoirs comme tout connaître sur les dinosaures.

2-Développer son autonomie en l’encourageant et en le laissant choisir le plus grand nombre de choses.

Exemple : laissez-le choisir le menu du dimanche soir.

3-Développer le concept de « soi » de votre enfant. Le concept de soi renvoie à l’identité que l’on s’est construite grâce à sa mémoire. C’est en se rappelant ce qu’on a déjà accompli d’essentiel – dans son jeune parcours – que l’on construit son identité.

Exemple : faites la liste de tout ce qu’il a appris à faire depuis le début de l’année.

4-Développer l’apprentissage en l’encourageant à faire, à expérimenter et en expliquant que les difficultés font partie de la vie. Mais aussi qu’elles sont des sources d’enseignement sans pareil- pas d’échec, que des apprentissages – pour ne plus jamais qu’il ou elle se trouve « nul ».

Exemple : prenez la biographie de son artiste ou sportif préféré et racontez-lui son histoire et toutes les difficultés sans lesquelles il/elle n’en serait probablement jamais arrivé là.

5-Montrer que vous avez confiance en lui avec des phrases du type « je sais que tu en es capable » ou « tu peux le faire », mais aussi que vous avez confiance en vous (le 1er des rôles model c’est vous quelles que soient les phases dites d’opposition).

Exemple : si vous avez confiance en vos capacités, votre enfant le sentira et aura confiance en vous.

Voilà ce qui nous a donné envie de créer l’application SoftKids et de créer le programme « Bien dans ses baskets » dédié à la confiance en soi. J’en suis persuadée, en observant vos kids et avec quelques bons ingrédients et la bonne dose de gouttes d’eaux (ceux qui utilisent notre programme comprendront de quoi je parle 🙂 ), vous semez la bonne graine !

Nul doute que vos enfants cultiveront leur confiance en eux.

Comme le dit si bien Simon de Bignicourt : “Crois en toi, nul ne peut arrêter qui a confiance en soi.”

Bon week-end les super parents !

Solenne.

Fondatrice de Soft Kids.

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